Henri Ledroit a été arrêté à vingt ans comme militant communiste, avec sa mère et son frère, et déporté à Mauthausen en 1943. A l’approche de ses quatre-vingt-dix ans, animé d’un intérêt infatigable à témoigner, principalement sur son parcours concentrationnaire, il a éprouvé le besoin d’une plume pour pérenniser l’histoire de toute sa vie : à la fois l’ordinaire d’un ouvrier français et le parcours extraordinaire d’un jeune homme embarqué dans la pire tragédie du dernier siècle : la déportation dans un camp nazi.
Mauricette Thiébaut, l’accoucheuse scribe, a tenu superbement son rôle : elle a amené Henri Ledroit a redire ce qu’il a raconté souvent ; elle a su aussi le conduire au-delà, et obtenu des plongées en lui-même qui exhument des séquences et des éclats de conscience inouïs.
Henri Ledroit est décédé le 21 mai 2013 à l’âge de 91 ans.
Mauricette Thiébaut, l’accoucheuse scribe, a tenu superbement son rôle : elle a amené Henri Ledroit a redire ce qu’il a raconté souvent ; elle a su aussi le conduire au-delà, et obtenu des plongées en lui-même qui exhument des séquences et des éclats de conscience inouïs.
Henri Ledroit est décédé le 21 mai 2013 à l’âge de 91 ans.
- Ledroit Henri
- C’est une chance qu’une amie ait engagé avec lui un travail au long cours, qui retrace scrupuleusement non pas tant le détail du parcours qu’il (...)